29 Février 2012
Près de 15 000 logements sont concernés (soit 27% de la ville d’Orléans) et 87 millions d’euros d’investissement prévus pour les deux projets, au sein d’un réseau qui couvrira 52 km. 90 000 tonnes d’émissions de CO2 seront évitées, soit l’équivalent de 40 000 voitures.
Les installations s’appuieront sur des chaufferies de cogénération produisant à la fois de la chaleur et de l’électricité à partir de la biomasse. L’approvisionnement se fera sur un secteur géographique d’un rayon de 150 kilomètres, avec le double avantage de faire travailler les entreprises locales et de limiter les distances parcourues.
La cogénération biomasse s’appuie sur trois ressources : la ressource forestière, les sous-produits issus de l’industrie du bois et les bois recyclés propres. Ces consommations raisonnées contribuent à l’entretien des forêts ainsi qu’à leur extension.
Elle offre aux abonnés des avantages substantiels, dont une réduction de TVA qui entraînera une baisse significative de leurs factures. A titre d’exemple, pour un logement moyen, correctement isolé, de 70 m2, la facture tombera de 843 € TTC actuellement à 604 € TTC une fois le projet achevé, soit une réduction de près de 28,5 %.
Des compteurs d’énergie thermique seront également installés directement chez les abonnés, supprimant ainsi la facturation au forfait. Autre atout : les prix sont indexés sur la filière bois, moins sujette à la tendance inflationniste actuelle - qui s’aggravera dans les prochaines années - de l’énergie fossile.