On n'a jamais raison trop tôt, on a raison. Point... C'est un peu radical et parfois on ne vit jamais assez longtemps pour le savoir. Dans nos urgences, des mots de maux, des clins d'œil et des coups de gueules, des propositions, des idées (parfois), des envies, transition toute faites pour toutes les belles...
7 Juillet 2020
Nous aurions pu nous dire frangins mais il aurait fallu que nous nous occupions de nos mères respectives et, entre le fait de vouloir d'abord changer soi-même pour changer le monde s'obstiner à vouloir changer nos mères deviendrait pour nous une tâche insurmontable, pauvre hommes que nous sommes...
Nous aurions pu nous dire marins et nous occuper de toutes les mers et, entre le fait de vouloir d'abord changer soi-même pour changer le monde s'obstiner à vouloir changer nos mers deviendrait une tâche encore plus insurmontable que la précédente...
Nous aurions pu nous dire citoyens d'un même territoire et nous occuper de nos maires et, entre le fait de vouloir d'abord changer soi-même pour changer le monde s'obstiner à vouloir changer nos maires deviendrait encore tâche plus irréalisable que les deux autres cumulées...
Nous aurions pu aussi être de sombres héros de l'amer, mais nous faisions toujours en sorte de voir plus loin et nous rendions compte alors qu'il fallait pour naviguer de bons amers, nous n'étions pas des bons à rien, ça c'est sûr...
Vivre chaque seconde, minute, heure, jour qui passe avec la même intensité et même plus encore que celle à laquelle la mort frappe, manière de forger de la détermination... jusqu'à la rupture ? Plus vite, plus fort, plus intense, ces liens immatériels qui nous faisaient potes m'auront enrichi, instruit et peu importe les regards, le mépris, les préjugés, je sais que même seul à porter ce que nous supportions à deux, ce sera grâce à toi (en plus d'autres) si je vais au bout. Merci mon pote, mon ami, mon copain et bon voyage dans l'éternité des molécules.
Si je ne suis pas un Kennedy, me sens quand même grave abattu...