On n'a jamais raison trop tôt, on a raison. Point... C'est un peu radical et parfois on ne vit jamais assez longtemps pour le savoir. Dans nos urgences, des mots de maux, des clins d'œil et des coups de gueules, des propositions, des idées (parfois), des envies, transition toute faites pour toutes les belles...
25 Juin 2010
l'autre jour un mauvais coucheur du bourg m'insultait, celui là de toute manière il m'insultera jusqu'à la mort... il me traitait de fainéant... si il veut...
et je ne vais pas non plus me lancer dans une grande tirade pour justifier de mon activité, d'autres la connaissent, l'évaluent, en bénéficient et ça m'équilibre bien comme ça... jus te depuis deux ans je participe à l'organisation de trucs qui sont bien encore loin de l'obédience locale... 14 stages de formation organisés sur tout le territoire, environ 140 personnes formés à l'auto construction de leur maison en paille, tout autant de gens qui feront de maisons en paille, qui accueilleront des stages pour d'autres et la professionnalisation qui se structure... je ne suis pas un frustré de l'activité et je ne suis pas de ceux qui sont obligés d'avoir un emploi pour avoir le sentiment de faire quelque chose, je ne fais pas forcément les choses comme tout le monde, je ne vois pas les choses comme tout le monde, je ne suis pas tout le monde non plus... pas frustré de l'activité parce que quand j'évalue ma production de ces dernières années je n'ai aucune honte, aucune crainte à soutenir ce que je soutiens... et j'ai tout auto produit, ceux qui seraient dans la capacité, dans la possibilité de m'aider ne l'ayant jamais fait j'ai aussi tout auto financer. certes je me suis planté par le passé... traces judiciaires...
jusqu'à la mort... la mort fait elle partie de la vie ou la vie fait elle partie de la mort? on est toujours mort plus longtemps que l'on ne vit. la vie comme une parenthèse dans la mort... et on parle toujours mieux des morts que des vivants... c'est comme ça... souvent la mort c'est le début du succès... mais que c'est bon de se sentir vivant, pas forcément en super forme physique, mais vivant, a vouloir être ce grain de sable dans les engrenages des mécanisme du broyage systématique de nos systèmes.. nos systèmes conventionnels sont morts, ils ne le savent pas encore, ils gigotent essayant de puiser en chacun de nous la force d'accélérer les déclins... et je suis content de participer à la construction d'autre chose, loin des rapports conventionnels entre les gens...
pensez y mais le verbe "résister" n'a qu'un temps de conjugaison: LE PRÉSENT... les autres sont désuets...
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