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AL3ES, Agence Locale de l'Écologie, de l'Énergie, de l'Économie et de la Solidarité....

On n'a jamais raison trop tôt, on a raison. Point... C'est un peu radical et parfois on ne vit jamais assez longtemps pour le savoir. Dans nos urgences, des mots de maux, des clins d'œil et des coups de gueules, des propositions, des idées (parfois), des envies, transition toute faites pour toutes les belles...

encore un record à la SNCF...

Ben mes deux derniers voyages en train auront été mouvementés. En effet, après les mésaventures de la prune de l'autre jour qui me valait de battre un record de tarif sur le Paris Cherbourg, aujourd'hui, écourtant une réunion pour regagner le Cotentin au départ de Caen, le train est finalement parti avec une heure de retard. Je lui mettrai bien une prune à monsieur SCNF.

Je ne vous raconte pas, ou plutôt si !

Arrivé 5 minutes avant le départ du train dont j'avais vu l'horaire sur la toile chez une pépite intergalactique, je lis sur les paneaux que la train est annulé, le voyage se fera finalement en bus selon la SNCF. Départ annoncé 17H10. Tout va bien, je prends mon billet à la hâte sur une borne me mettant peut-être dans le rouge à la banque alors que je venais de retirer des euros pour prendre le billet et le payer en espèces. Sauf qu'avec une queue longue come le train qui n'est pas là, la borne, le tue petit personnel.

Direction le bus. Trois bus pour quelques centaines de personnes. Les premiers partent en se bousculant, les gens calmes n'empêchent pas de voir des truc rigolos, comme les vieux avec leurs grosses valises qui ne marchent jamais aussi vite pour gratter tout le monde sur les quais de la gare routière. Bref pas assez de bus pout tout le monde. Les porteurs d'uniformes aux couleurs de l'entreprise à la prune facile s'agitent sur les quais, enfin, de coups de téléphones en coup de téléphones, il ne se passe rien. Les premiers bus étant partis les moins rapides sur le quai n'ont plus qu'à prendre leur mal en patience. Enfin leur mal, celui de la SNCF.

En branchant un agent pour rigoler, je lui dit "et bien heureusement que ce n'est pas une centrale qui pète car l'organisation des transports en cas d'urgence n'est pas terrible !". Lui me dit vous savez il n'y a pas de chauffeurs de bus qui attendent d'être appelés en urgence. Ce dont je ne doute pas.

Mais alors, je me suis donc demandé si sur le canton des Pieux avec quels transports on évacuerait les populations. Où sont les bus pour les urgences ? Si les bus sont appelés en urgences, qu'est ce qu'on fait des gens qui sont dans le bus ? Combien faut-il de bus pour évacuer toute la population du canton des Pieux par exemple ? 12000 personnes à 60 personnes par bus, ça en fait un lot qu'il faut coordonner.

C'est donc ça que veux dire "organiser et former les élus pour être opérationnels en situations exceptionnelles" comme on peut le lire dans des tracts de campagnes municpales. C'est ça on va faire passer le transport en commun pour tous les élus !!!

Juste comme ça on pourrait pas les former et les organiser pour sortir les populations de cette menace ?

Les transports à mobiliser pour évacuer la population du Nord-Cotentin en cas d'accident intègrent-ils la panique des habitants ? Sont-ils déjà sur place ou viennent-ils d'ailleurs ?

Une petite expérience très calme qui me fait tout de même froid dans le dos...

Et pour compléter la petite histoire, si je pensais quitter Caen à 17 heures et arriver une heure et quart plus tard sur Cherbourg, c'est deux heures quarante cinq plus tard que mon périple s'est achevé. Le mardi dans l'autre sens, je suis parti de la mairie des Pieux à 16 h 20 à pied, en auto stop, il faisait beau, et je suis arrivé à 500 mètres de mon but à 17 h 55 soit une heure trente cinq plus tard. Je médite donc sur les transport en ce moment.

Et je vois, je découvre des tarifs, des pratiques de territoires parfois surprenantes. Utiles pour tous.

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