19 Janvier 2013
Tu es une de mes raisons d'être. Ma raison, si elle quelque chose de précaire, se renforce jours après jours. La force qui se dessine, celle que je ressens n'est pas forcément ce que "l'autre" attends de moi.
Tu n'es pas "l'autre". Tu es bien plus, à mes yeux, à mes pensées, à mon cœur... Tu es de celles... Tu es sel de vie, un carburant, une énergie toujours renouvellée malgré tous les cycles, ces musiques parfois désagréables de l'existence. Tu es vie dans cette morte nature, tu sais celle que l'on maltraite pour assouvir des apétits de pouvoirs, de richesses, de dominances et de possessions.
Comme une anomalie comportementale nos intelligences secrètent (et secrètes aussi !) l'autodafé, la mutilation, l'asphyxie, la disparition de la vie; celle que l'on connaît comme une pépite dans l'Univers. "Ils" pensent organiser la vie en semant la mort. D'ancestrales peuplades avaient (et ont encore) la notion de la finitude de nos espaces de vie. En vain. Instrumentalisées, parquées, génocidées souvent sous le prétexte de croyances, de mépris, de légendaires notions de supériorité; l'Hommo économicus ne parvient pas à créer les équilibres pacifiés pour bien vivre et mieux vivre ensemble le temps que celui qui se meurt pour nous (le soleil) ne s'éteigne à jamais dans un trou noir cosmique. Et toi ?
Émoi ! Tu es de ces espaces, de ces brillances que j'aimerai conquérir. Tu me fais vivre dans une apesanteur céleste ou je reste balayé par les vents cosmiques, balloté par le vide de "l'autre", aspiré par un au-delà encore inconnu. Je voudrais être ton satellite, pas de ceux sur lesquels on marche, mais de ceux avec qui l'on marche.