critique d'article...

Pour ceux qui ne l'ont pas vu, Ouest France a traité de "la philosophie ou les armes" dans son édition du 26 juillet 2013. Le voici ci-dessous, n'étant pas sûr de sa retranscription numérique vous devriez pouvoir le retrouver en ligne sur le site du journal. Sinon, je peux vous l'envoyer par mail.

Si l'article est assez fidèle à la réalité, il me semble utile de préciser quelques petites choses pour une meilleur compréhension.

Concernant l'aspect pathologique et notamment la schizophrénie elle est "avouée" comme s'il s'agissait d'un crime ou d'un délit. Et en employant le terme "schizophrénie" il y a là matière à semer le trouble et le doute dans la tête des gens. En effet, si vous faisiez un micro trottoir, une enquête en posant la question la plus simple à ce sujet : "quelle définition vous faites vous de la schizophrénie", je suis prêt à écrire un livre avec les réponses formulées tellement elles seraient le fruit d'idées reçues, de fantasmes populaires, consèquence le plus souvent des divers traitements médiatiques dont cette pathologie fait l'objet. 

Il y a en France des somités de la psychiatrie qui prônent l'abolition de l'usage de ce terme, de cette étiquette tellement la science en sait peut, tellement ce carcan est stigmatisant, handicapant, tellement il est fait pour mettre en case et en boites ce qui ne peut l'être. Parce qu'à mon sens une analyse plus fine, voire une expertise mériterait qu'on s'y arrête, il est évident que la lecture de mes deux premiers livres en dira long à mon sujet et sur la pathologie. 

C'est sûrement une position schizophrène de vouloir être candidat tête de liste sur la ville des pieux compte tenu de ma situation matérielle, financière et professionnelle. Sûrement pour rassurer l'électeur faut-il mieux avoir des chaussures en cuir pointues, de beaux vêtements, les dents blanches et ne pas laisser transpirer dans la psychologie locale que vous êtes porteur ou atteint d'une maladie...

Comme je pourrais aussi vous dire que certains projets, certains aspects de la vie locales sont aussi schizophrènes et il ne faut pas aller chercher bien loin en regard de la définition populaire que l'on en a pour être très critique. Comme avec les enfants et les gros mots, il y a des interdits et des réprimandes qui se perdent...

Bref, pour ceux qui l'avaient écouté, je disais lors du passage sur Hag'FM, défendre ce que je défends en étant ce que je suis, c'est un cumul de handicap. Et qu'il n'est pas suffisant d'être fou pour tenter de changer les choses mais que ça peut aider ! Au risque d'avoir mal.

Pour conclure et aller plus loin, la suite de la fin du début existe, elle est en cours de test, je ne sais pas quelle forme lui donner, un livre blanc sur les municipales pour une cohérence locale et des objectifs communs ? Chiche ? Quelques traces d'ici peu, soyez en sûrs !!!