Iceberg local !

Sans vouloir revenir sur tous les propos de l'émission relatée dans le précédent article de ce blog, je me demandais s'il était utile de faire une focale sur la partie immergée de l'iceberg qui ferait notre si sûre sécurité. Vous savez celle qui permet aux commandos de parvenir à s'infiltrer "pour exercice". Mince. Personnellement je n'y jouerai pas...

Vendredi dernier au 13 heures de France Inter une information presque inaperçue ou en tout cas peu reprise, il semblerait que malgré l'état d'urgence, les titulaires d'abonnements chez l'opérateur free ne sont pas géo localisable en direct. Réécoutez l'instant sonore à partir de la 7ème minute su lien suivant: 

À l'opposé sur le plateau de télé, notre grand Jacques prétend à l'identification des opposants. On pourrait imaginer donc que si l'opérateur comme il est dit dans le reportage à la main sur la géolocalisation, puisqu'il peut les fournir aux autorités sur réquisition judiciaire, nous sommes en droit de penser que ceci, dans l'état actuel d'un non accord se monnaye, qu'il crée un retard d'intervention. Maintenant si les mecs qui voudraient faire une connerie sont assez cons pour venir avec un portable...

Par quel moyens serions aussi surveillés ? Les bleds ici, parfois à certaines heures, tu les traverses et tu ne vois personne, mais tout le monde t'as vu, ou entendu. C'est le privilège des petits patelins, où, pour un oui ou pour un non, les gens se retranche dans leur patois de braconniers, dans leurs signes immuables dans le sens du vents... Ici, tout le monde est suspect...

Si les appels téléphoniques, les textos, ce que vous regardez à la télévision, vos achats, votre GPS, si tout paraît si traçable alors, pourquoi avoir autant la trouille et se préparer autant au pire ? Et en tout cas, quelque soit le côté du flingue où l'on se trouve, et tant que l'on joue aux cowboys et aux indiens, à cache-cache dans les ombres des grillages, ça peut aller... 

Quand une vulnérabilité est pointée du doigt dans nos sociétés, on travaille plus à renforcer les failles, que de chercher à savoir si cette surenchère à une utilité quelconque. Quand on nous parle des grandes oreilles électroniques, je pense moi que celle-ci sont bien plus simple, bien plus proche, nettement moins numériques qu'on pourrait le penser, et plus facilement traçable encore...

Le son, nos sonorités, le bruit du quotidien nous identifie autant que toutes nos traces numériques, n'en doutez pas... Même quand l'oreille dort, elle reste d'or !