Triste...

Alors que du haut de nos richesses nous faisions il y a encore peu les fines bouches quand aux "migrants", la vague d'émotion, celle qui fait échoué sur nos plages tous ceux qui prennent le risque de fuir. Entre le risque de rester et celui de fuir, les probabilités d'avoir un avenir meilleur se situe dans la fuite.

Il y a quelques temps j'écrivais ceci "migrants, mi-grands"

Il faut se replonger dans les grandes déclartions de l'époque pour voir aussi comment le discours a évoluer depuis. Il est heureux que l'indifférence des politiques, bien loin de celles de citoyens (ou non) progresse. Qu'il faut être con pour penser sous le poids de l'émotion que cet enfant est le premier à mourir noyer. Comme il faut être con pour penser que des gens qui fuient ce que nous connaissons de "là-bas", choisiraient nos contrées pour mieux les envahir. Bientôt les théoriciens du complot nous dirons que les migrants sont envoyés par Daech pour islamiser l'Europe. EH du con, veux-tu ne serait-ce que pour une semaine tenter de vivre ce que tous ces gens comme toi et moi vivent, juste pour essayer.

As-tu déjà entendu parler des gens qui ont des enfants et qui ne leur souhaite que d'aller à l'école, quand il y en a encore, craindre de traverser leur ville et sombrer sous les coups du barbare. Nous osons parler d'insécurité. PErmettez-moi d'en rire. Avec force. Surtout que c'est toujours quand certains décident que ça se passe mal que effectivement ça se passe mal.

Alors quoi ? Je reviens sur cet article parce q'une part j'y avais cité Amnesty International qui a depuis regressé dans mon estime à la suite de cette décision, Ici et là, et pour pousser un cri. Le cri du dimanche matin, le jour du saigneur, le jour des saigneurs, VSD, ils ont chacun le leur...

Il y a longtemps, ils poussaient ce cri qui résonne dans ma tête... The Refugee