4 Juillet 2014
À mi-chemin entre le complexe sportif de la Carpentrie, sur les raccourcis pédestres pour aller à la salle polyvalente, mon oeil avait été attiré par ces créatures. La main de la Nature entoure le travail de l’Homme, elle a dû mettre du temps à enrober ces ferrailles, elle l’a bien fait. L’Homme avait dû aussi bien faire son travail puisqu’aucune trace de corrosions n’apparaissent sur les parties métalliques. Seule encore une fois, la main de l’Homme a coupé la Nature pour laisser sa rutilante ferraille. C’était en mai 2013. Prendre une photo pour faire disparaître les choses ? Je n’ai pas de vue d’ensemble de l’endroit, je le regrette, mais j’avais trouvé l’ensemble remarquable et je l’avais fait remarquer. Depuis quelques mois les lieux ont changé pour laisser place à d’autres formes...
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Ce bois a dû faire beaucoup de kilomètres pour arriver ici, outre sa transformation, son traitement (chimique), les procédures et la pose, je me demande quel gain la collectivité fait sur l’ensemble de la démarche ? Une norme aura d^ passer par là, ou pas, un caprice; mais je pense personnellement que l’on y a tous perdu au change. On aurait pu aussi proposer à un sculpteur de façonner le travail de la nature, et en faire un trésor local à chercher. Au lieu de cela...
C’est donc sûrement cela que l’on appelle le progrès, sûrement aussi sur ce genre de trucs que l’on participe à une idée de la croissance, et je serais curieux de connaître le coup global de la démarche et l’impression de pouvoir qu’elle laisse. Si ce n’est qu’un détail, il est lourd de sens, sur celui que l’on donne à l’idée de faire des choses, j’ai l’impression qu’il s’agit là d’une forme de brassage de rien... Mais c’est comme ça !
Franck Leblond, 04 juillet 2014.