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AL3ES, Agence Locale de l'Écologie, de l'Énergie, de l'Économie et de la Solidarité....

On n'a jamais raison trop tôt, on a raison. Point... C'est un peu radical et parfois on ne vit jamais assez longtemps pour le savoir. Dans nos urgences, des mots de maux, des clins d'œil et des coups de gueules, des propositions, des idées (parfois), des envies, transition toute faites pour toutes les belles...

Kick vouzen di ?

Pourquoi aller voter à Flamanville ? Ou pas ? Partout ailleurs dans le Cotentin ? Et ailleurs ?

 

Ceci n'est ni un appel au boycott, ni une incitation à la violence et encore moins l'expression d'un individu aigri qui, dans une diatribe exprimerait des formes de haines revanchardes. Est-il encore utile de faire réfléchir, ou tenter de le faire quand tout paraît joué d'avance, et à Flamanville plus qu'ailleurs, puisqu'il n'y a qu'une liste de candidats. Je ne doute pas que partout en France les schémas que j'évoque ici sont sensiblement les mêmes, à charge pour chacun de s'approprier le raisonnement en l'imageant d'exemples de votre proximité...

C'est la manière la plus simple que j'ai trouvé pour interpeller les électeurs de Flamanville (et d'ailleurs) qui devraient, devront, doivent aller déposer un bulletin dans l'urne puisque c'est le stigmate d'une forme de démocratie déjà presque morte. Et pourquoi ?

Ben vous voyez, quand d'un côté, « on » s'affranchit des règles des périmètres des Bâtiments de France pour construire des logements en prétextant une architecture contemporaine et que de l'autre le même « on » s'affranchit des réglementations en vigueur, cela me paraît ubuesque que de prétendre encore représenter la population locale ou une partie de celle-ci et encore moins la charnière de la bonne exécution des textes de lois. Quitte à se revendiquer le premier maillon de la démo(n)cratie, autant la mettre en œuvre! Quand on organise la confiscation de recettes fiscales, d'une industrie chancelante que tout le monde a ici réclamé, sur le fait du prince, qui plus est avec probable dissimulation dans les comptes de la commune d'une partie des excédents de celles-ci alors que toutes les populations du Nord-Cotentin sont placées sous des formes de risques dont l'État au travers du PPI instruit le cadre, tant bien que mal sur de bons conseils avisés ! Si les FLA1&2 n'ont produit que trop peu de kilowateurs pour assurer une partie de la base nécessaire au fonctionnement électrique du pays, et que l'arlésienne « EPR » engouffre tout ou partie de budgets qui seraient bien mieux affectés ailleurs, de même que les intelligences et forces de travail dite ressources humaines, je me demande encore quelle crédibilité, sauf à changer le crédi en dé, accorder à l'ensemble promu sur le territoire ?

Quand la conséquence de cette conception fera vivre des familles dans des logements qui auront moins de surface laissant passer la lumière naturelle que les prisons dans lesquelles, à la limite les usagers seraient chargés de les y mettre, quelque chose m'inquiète ! Surtout quand il s'agit de loger des familles de gendarmes censés nous protéger. Ils ne verront de leur logement, ni le lever, ni le coucher du soleil, la grande classe ! Quand on imagine parfois le niveau de stress que doivent contenir ces professionnels, en terme de conception architecturale cela relève de quoi, de qui, de comment, de pourquoi ?

Quand les élus qui appellent à une réélection, votent en séance de conseil municipal publique des décisions qui sont inversées dans les délibérations de la Communauté d'agglomération de Cotentin et que personne ne bronche, moi ça me chiffonne, car alors quel crédit donner à la représentation locale ?

Dans le même ordre d'idée, pensez par ailleurs que lors des deux précédents scrutins municipaux sur Les Pieux, il fallait 27 candidats et il n'en faut plus que 23. C'est à dire que tout ce que l'on vous a vendu n'est que du vent. Une bulle spéculative où certains gagnent et d'autres perdent. Beaucoup ont déjà tout perdu !

Quand une salle de sport est déclarée incompatible avec un usage public, que le maire me dit en salle de conseil municipal des Pieux lors de l'enquête publique sur le PLU, qu'il va prendre un arrêté de fermeture de la salle et que des personnes se blessent alors que la salle devrait être fermée, moi ça me perturbe en terme de protection des populations. Je n'ai pu avoir accès aux documents auprès de la commune, ni même auprès de l'organisme de contrôle qui, par respect pour le client ne pouvait m'en dire plus. Et le respect du public dans ce cas ? Tous les utilisateurs ont donc été placés dans une situation dangereuse par négligence.

Quand une autre salle de sport, beaucoup plus récente, nécessite au solstice d'été de la lumière artificielle pour pratiquer une activité de plein air à 20 heures le soir, on est en droit de poser la question des responsabilités collectives du laisser imaginer, financer et réaliser ce genre de projet à grands renforts de millions d'euros.

Alors que l'on pinaille sur des intérêt d'emprunts pour les projets grand chantier, emprunts de l'ordre de 130 millions d'euros basés certainement sur un savant calcul en lien avec l'investissement initial de 3,3 milliards d'euros, nos élus locaux si forts, auront été et sont encore incapables de faire bloc à 15 communes pour négocier le don de ces millions en regard d'un investissement qui aura été multiplié par au moins 4. Mais qui se moque de qui dans tout ce merdier ? Qui plus est quand on voit, constate, utilise l'ensemble des constructions réalisées depuis dix ans. Je traduis que les élus locaux dans le grand ensemble accompagnent l'échec EPR...

Si la conséquence de 36 années de mandat (au local) et du bail ad vitam æternam avec le dogme atomique, inclus dans le choix de notre si fameuse et fumeuse industrie locale, font que l'extrême droite réalise 37 % au élections européennes de 2019, il faudrait commencer à voir les choses autrement. Non ? Et on peu se demander alors pourquoi le R Haine qui se cherchait des villes implantations n'a pas tenté notre si belle commune ?

Effectivement on peut cautionner tout cela sans pour autant ne pas avoir à lever les yeux sur le monde qui évolue finalement sans nous. Alors qu'un petit effort suffirait pour le début d'un autrement. On spécule sur un projet et on gagne encore plus avec les déboires. Je ne sais pas d'où l'on tire ce mode de fonctionnement, mais beaucoup on payé et payent cher, cash au porte monnaie, et dans les tripes, de bien petits écarts qui n'ont rien à voir avec les échecs cuisants que nous voyons, constatons et laissons empirer de jours en jours. Peut-être même pour beaucoup en espérant que personne ne s’aperçoive de la duperie...

Les citoyens comme des marionnettes aux bouts de fils me semblent bien disciplinés pour abonder dans le sens de l'échec. Cela n'a jamais bien mené bien loin et/ou longtemps. Avant de vouloir faire faire du vélo à tout le monde, qu'il soit à pédales humaines (modèle sans selle) ou électrifiées (à rayons multiples), peut-être que si les routes sont si dangereuses, si l'action de conduire est devenue si périlleuse et si chère, réfléchir à l'idée, la nécessité d'être au moins deux dans un véhicule me paraîtrait être une mesure moins hypocrite que la répression à tout va car le nombre de véhicules circulant pourrait être divisé automatiquement par deux, fluidifiant le trafic avec tout les avantages sur le nombres d'accidents, les émissions de CO2. Des outils ont déjà été proposés en ce sens. Disponible sur demande pour développeurs d'applications. Dites vous bien qu'aucun militaire ici n'intervient seul quelque soit la situation, tellement le coin est dangereux...

Alors que depuis dix ans (voire beaucoup plus) nous aurions pu travailler collectivement à la création de filière de construction permettant de stocker du carbone, tout en minimisant les consommations d'énergies avec de substantielles amélioration des conforts intérieurs en lien avec les règlementations, la passivité, la mièvrerie, la couardise, la lâcheté des dirigeants locaux au sens large du terme (des collectivités locales, départementales, régionales, la représentation nationale) permet aujourd'hui de matérialiser, de qualifier, de quantifier, mesurer ce qu'est l'inaction climatique. Et même de dire ce qu'il ne faut surtout pas faire !!!Ces filières sous entendent de formations, des filières de matériaux permettant de créer de l'activité au local en ayant un sens social et écologique. S'il est presque heureux qu'il n'y ait pas eu de grand programme de construction écologique localement en regard du niveau global des prestataires dédiés à l'activité de construction, vu l'état des lieux la catastrophe aurait était bien pire, puisqu'on aurait dit, ben vous voyez les écolos sont des charlots, il faut des réacteurs ! Bah là, les gens, nous n'avons ni l'un ni l'autre !

Quand la rénovation de milliers de mètres carré de toitures ici, à Flamanville, n'inclue par le moindre centimètre carré de panneau solaire, qu'il soit thermique ou photovoltaïque ; y'a un loup non ?

Quand l’ambiguïté sur le fait d'avoir à évacuer ou à rester sur place en cas d'accident à cinétique rapide, sans que l'on se préoccupe de l'étanchéité à l'air des bâtiments, les manières alors de filtrer l'air entrant pour ceux qui choisiraient de rester, et le mode d'acheminement de denrées alimentaires, préoccupez-vous de comprendre ce que feraient vos compagnies d'assurances respectives en cas d'accident sur le CNPE de Flamanville ne serait-ce que pour constater le degré de considération à votre égard.

Considérant qu'il n'y aura jamais eu de débat, qu'il est toujours clos par avance dans la formulation de la question, et que l'on ne peut plus avoir le droit de se targuer de bilans aussi médiocre tout en faisant miroiter des lueurs de pires, je considère qu'il tient d'une irresponsabilité collective d'aller voter, de laisser aller voter et de donner quitus aux futurs résultats qui n'en doutons pas seront célébrés dans la liesse et l’allégresse, sur le trop peu qui aura fait le déplacement !

La politique du doigt mouillé (en dehors de faciliter la pénétration) n'a jamais mené bien loin, ni longtemps. Les limites du tolérable que nous atteignons là, las, sans broncher, pire en collaborant dans la joie à l'échec total et global que représentent les chantiers locaux, à quelque chose de, help me to find the word !!!

Tout cela ne dit pas grand chose de bon sur la psychologie du territoire, des territoires, dans la quasi obligation d'organiser de la prostitution territoriale et ce n'est donc pas faire œuvre politique que de perdurer en ces sens. Il n'est pas étonnant alors que l'on ne retrouve que trop peu de candidats aux élections. Le travail de sape effectué pour être bien sûr de garder la place, de toujours considérer le Cotentin comme un paillasson, doit démarrer son désengagement d'une course en avant aussi stupide que stérile.

Merci d'avoir porté attention à ces quelques mots !

 

 

 

 

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