Question mobilités ?

Question mobilité(s), du 7 au 14 octobre, j'ai parcouru; en usant de covoiturages, RER, Bus, métro, marche à pied, bus; 2569 kilomètres autour d'un grand triangle allant du Nord-Cotentin aux Vosges jusqu'en Ardèche, pour une dépenses de 134,5 €.

La semaine dernière, j'ai parcouru 530 kilomètres pour 15 euros. Certes, tout cela a bien des inconvénients, mais s'il faut réduire nos émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 il faut bien commencer par un bout. Aussi, je ne pense pas, comme j'ai déjà pu l'évoquer dans le cadre de ma suspension de permis, aller rechercher mon permis quand le moment sera venu.

Autant, je vais me soumettre à ce que j'ai été condamné par le tribunal correctionnel de Cherbourg, autant la presque obligation de conduire m'indiffère et pour quantités de raisons. Je ne suis vraiment pas certain que j'aurais fait tout ce que j'ai fait ces six derniers mois si j'avais eu le droit de conduire. Je serais resté à faire des ronds pavloviens dans le secteurs alors que je suis aller chercher et voir d'autres horizons. Voir en vrai des gens... Et sans voiture, enfin, sans le droit de conduire.

À mon échelle et pour ce que j'en pense, c'est aussi écologiste, au moins quand je monte dans une voiture, nous sommes au moins deux ! Pour tous ces trajets, quand j'aurais compilé les textes, observations et propositions, je pourrais considérer que se passer de conduire est un réel investissement, et pas tant handicapant que cela, pour peu que l'on sache ce que l'on fait et comment le faire !

L'impression une fois de plus et désolé d'en rajouté une couche, que la bagnole est devenue le nouveau vêtement de la société, un truc que l'on porte seul, qui nous habille de signes extérieurs d'un je ne sais quoi d'indifférence totale. Et je ne souhaite plus faire partie de cette cohorte. Salut amis automobilistes et sans rancunes. Merci à ceux qui s'arrêtent, ceux qui covoiturent, qui rendent service, merci, merci de participer aux solidarités nécessaires au changement de monde...