Tu m'empêches de dormir et me donnes envie de vivre, si tu étais une mélodie, tu serais de celles qui sont entêtantes, de celles qui font un tube, un air indémodable traversant le temps tel un hymne à l'envie.
Tu es un fantôme de ma vie, de ceux qu'on appelle les longs soirs d'hiver, sombres et froids comme la main des marchés, complice et apaisant comme une chimie.
Tu surfes sur et avec le temps qui n'agit pas, ni sur toi, ni sur mes sentiments, mais dans le flux et le reflux de ses vagues, balloté, comme de la paille, je glisse dans mon enveloppe protectrice pour m'isoler et fuir ce que je ne peux plus voir.
Tu es entre le désir de l'amour et l'amour du désir et l'éclat de tes yeux éclaire mes chemins tortueux.
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