Mal au bide...

Oh pas le bide, notre deuxième cerveau, le bide réalisé en public. Hier soir... Et comme une gueule de bois militante, j'en tire des conclusions. Remarquez j'aurais du m'en douter. Trois listes de candidats avec une belle photo couleur dans les journaux locaux et rien sur l'écologie. Devenant aussi taboue que le nucléaire, ils ont de beaux costumes, de belles idées, mais quand le tenants de la démocratie participative ne répondent à aucun mails, quand les tenant de l'urbanosme suffisament suffisant pour ne pas avoir à se remettre en question sous pretexte de légitimité absolue, et quand les autres droits dans leurs bottes pensent sûrement plus à ne surtout pas élever le citoyen, au cas où il commencerait à réfléchir; nous voilà bien aidés pour faire avancer les choses.

Les médias encore une fois prompt à diffuser de l'information ont dû bien agir, la radio n'en parlons pas, avec ici au local son petit chef qui lève les bras au ciel quand on lui parle d'écologie sous prétexte d'être pro nucléaire (ça en dit long sur la filière et les degrès de compromission), et les autres aussi bleus que quelqu'un qui s'étouffe lorsqu'on lui souligne des évidences.

PAs aimable ce matin, je me suis retenu de téléphoner, j'ai marché au soleil de décembre pour digérer cet échec, je me suis marché sur les mains tellement abattu par tant d'indifférences, qui en appellent aussi sûrement d'autres si je ne trouve pas une clé pour faire venir du monde. Sans avoir à installer une pompe à bière pour se la coller à 4 grammes. Bref, pas simple... 250 personnes invités sur facebook, des mails dans les communes, des rencontres et quoi ? Moins de 1% de retour. Grandiose. En tirer des conclusions ? Arrêter ? Oublier ? Supprimer ? Éliminer ? Qui ? Quoi ? Comment ?

À quoi bon ?

Merci à ceux qui sont venus et souvent de très loin pour participer au travail collectif, merci Guillaume, Julien et Arnaud, merci aux belles, aux beaux sympathisants, j'ai moins mal au bide quand je pense à eux...