Si je n'ai pas une grosse expérience des salons dédiés aux livres, j'ai participé à 5 salons sur le Nord Cotentin depuis décembre 2010. Deux fois Cherbourg, Sciotot, Rauville-la-Bigot et les Pieux. Je n'ai pas fait de "cartons" comme certains auteurs le raconte, des 80 ou 100 livres vendus par jour, des dédicaces à la chaîne, bref, une cadence infernale... Non rien de cela... Combien j'ai vendu de livres sur ces 5 salons ? Un peu moins de 50... Cinq allers reoutr entre Orléans et cherbourg, avec à chaque fois une location de voiture pour être autonome, vous l'aurez vite calculé, ce n'est pas rentable. Je dois mettre à profit mes déplacements !!!
Que dire pour ne pas faire un constat de vieil aigri ne réussisant pas à vendre mais à chaque fois bien placé dans les ventes globales ?
L'attrait pour les salons perd de son intensité. La multiplication de ceux-ci et les habitudes prises par les locaux avec les auteurs qu'ils connaissent, leurs auteurs favoris, et leurs goûts de lecture, ne font plus de ces rendez-vous des moments uniques et intenses de rencontres et d'échanges. Même si celles qui ont lieu sont toutes riches d'interrogations et de partages. Dans tout cea sur ces 5 salons cotentinoix, je n'ai pas rencontrer mon public cible, les 15-45 ans. Ceux-ci ne participent pas majoritairement aux salons. La plus grande partie des visiteurs des salons sont des gens qui ont à la fois du pouvoir d'achat et le temps de lire, je ne suis pas ûr que cela soit caricatural mais les retraités sont les plus assidus de ce genre d'événement. Est-ce par mimétisme par rapport aux auteurs ? Et il faut le dire aussi mais la littérature jeunesse fonctionne bien aussi.
Il fut un temps où sur le canton nous avions un festival de BD, beau, fort, riche, celui-ci a disparu... Les salons du livres ont pris le relai alors que la part de la BD dans l'économie globale du livre et grandissante. Décalage ? Si l'on prend en compte que quelqu'un doit faire des affaires dans ce genre d'évenement, dans le cas du salon du livre des Pieux, c'est la librairie Ryst de Cherbourg qui grée le salon de livre, encaisse et redistribue les recttes moins 15%. Je ne suis pas sûr que ce soit un déficit de communication, le programme a été tiré à 4000 exemplaires et même si France Bleue n'a pas relayé comme d'habitude, la fréquentation reste bien faible en regard ne serait ce que la population du canton. Peut être faudrait il se faire rare pour augmenter son succés.
J'ai suggéré qu'un travail de fond ait lieu pour en lien avec la médiathèque et les bibiothèques du canton qu'on l'on puisse créer un club des lecteurs (pas un club d'électeurs hein ?). Rapprocher le monde es lecteurs et le monde des auteurs peut avoir du sens pour que ceux-ci puisse accéder à des client potetiels, mais plus encore élargir sa vision du monde en partaeant sur les livres, la vie et le monde. Nous sommes tous là pour susciter des vocations, encourager les gens à écrire, lire, échanger et réfléchir... C'est toujours mieux que de regarder la télé. À terme on pourrait imaginer qu'une synergie de personnes, en lien par exemple avec l'association des auteurs en cotentin, les maisons d'éditions locales, nous puissions réfléchir à décerner un ou deux prix par an, pour agrémenter l'événement d'un suspense, un attrait, un intérêt autre que le seul fait de vendre des livres et aller au restaurant.
Le déclin constater doit faire prendre conscience de ce qu'il reste à faire et de ce qu'il serait bien de faire... Mais ça va pas être simple !!!
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Annette Lellouche 18/06/2013 11:42
mag 15/03/2012 21:19
franck 15/03/2012 20:09
nounouille 15/03/2012 19:36
franck 15/03/2012 18:48
nunuche re 15/03/2012 16:25
nunuche 14/03/2012 21:12
franck 15/03/2012 01:16