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AL3ES, Agence Locale de l'Écologie, de l'Énergie, de l'Économie et de la Solidarité....

On n'a jamais raison trop tôt, on a raison. Point... C'est un peu radical et parfois on ne vit jamais assez longtemps pour le savoir. Dans nos urgences, des mots de maux, des clins d'œil et des coups de gueules, des propositions, des idées (parfois), des envies, transition toute faites pour toutes les belles...

Dans les coursives des élections locales...

Nous vivons dans un pays dit démocratique. Régulièrement les citoyens sont appelés à s'inscrire sur les listes électorales, participer, voter. Bien ou pas, c'est comme ça. Depuis longtemps déjà les chiffres de l'abstention font plus parler que les idées. Les candidats ont a cœur de défendre leurs idées, leurs programmes. Une fois le résultat connu, généralement on repart toujours dans une forme de routine qui selon les cas prend plus ou moins longtemps à s'instaurer.

Les chiffres de l'abstention qui battent des records de suffrages en suffrages marquent une défiance. Où alors un rejet des candidats dits du « système » toujours et souvent à la faveur des représentations extrêmes selon le discours médiatique dominant. Ou du non vote, ou blanc, ou nul.

En cela je trouve saugrenu qu'il me soit autant difficile de prendre une part active dans la vie locale. La politique c'est aussi se mêler des histoire qui ne vous regarde pas. Et je pense en écrivant cela que cela regarde tout le monde. Tout le monde s'émeut de la montée de l'extrême droite alors que dans les faits, dans les coursives de la vie locale tout pousserait à tenir des discours populistes et démagogues. J'en suis aussi peut-être là. C'est à voir.

De là à penser que les programmes ne plaisent pas aux gens avec le désintéressement que l'on connait, il n'y a qu'un pas. Et ce n'est, pour moi, pas étonnant, en effet, la croyance collective d'intérêt chronique et parcellaire de ce que doit être la représentation élue, quel qu'en soit le niveau est fondamentalement déconnectée parfois de certaines réalités. On finirait par oublier que nous sommes en 2014.

J'ai donc informé en début d'après-midi de ce jour de deuxième tour d'élections municipales 2014 les trois candidats à la succession du Maire sortant de PODEREM, la Maire sera (comme les cocus, le dernier au courant !) mes remarques dans la forme suivante :

Oui, je sais malheur à celui par qui le scandale arrive. Et je ne m'oblige à rien. Il me paraît utile et nécessaire de vous informer, et quoi qu'il arrive, je ne sais pas pourquoi je me priverais de le dire et de le partager. Même s'il ne se passe rien. De toute manière s'il se passe quelque chose, ce sera sur la foi de ceci et je ne sais pas ce qu'il y a de faux, et je pense que mes questions sont légitimes. C'est donc à toutes fins utiles d'inutilité. Je ne sais pas au nom de quoi « on » trouverait cela juste. Ce n'est pas une agression, ni un vulgaire propos vengeur, c'est une simple remarque basée sur des éléments factuels, peut-être avez-vous des éléments d'explication...

L'article L-23 du code électoral permet à tout électeur radié d'office de présenter ses observations.

Monsieur le Maire sortant,

Messieurs les trois candidats à sa succession,

Mesdames et messieurs les candidats,

Permettez de me réserver le droit de formuler ou de faire formuler une remarque dans les procès verbaux du scrutin des élections municipales du 30 mars 2014. En effet, et loin de vouloir en faire un coup bas ou une affaire d'état, les observations que je formule m'incite à déposer un recours en annulations de ces élections.

Le motif que l'établissement des listes électorales d'une commune avant les élections municipales de 2014, ne serait pas sincère, voire partial est-il suffisant pour faire annuler ces mêmes élections ?

Tout annuler. On recommence. Et pourquoi j'en suis là ?

Eh bien, tout le monde sait que j'ai quitté la commune en 2010. Ne sachant pas trop quoi faire, j'avais en amont de mon déménagement souligné l'opportunité d'une double résidence au travers d'une sauvegarde. De toute manière sur les deux années de résidence chez Jeanne, je suis venu ici au moins une fois par mois.

Sur la période, j'ai voté pour les présidentielles et les législatives. Soit moi-même, soit par procuration. Il était donc notoire que je n'habitais pas sur la Commune et elle était en possession de mon adresse, elle pouvait me radier. Elle ne l'a pas fait. Alors qu'aujourd'hui, la fonctionnaire me dit que je n'ai pas balancé M. dans la mesure où elle dispose désormais de son adresse, et qu'elle allait recevoir un courrier de radiation, L'article L 25 du code électoral autorise la délation. D'autres copains ailleurs votent encore sur la commune.

Si j'avais été radié à l'époque il est clair que j'aurais agit autrement. En parallèle, les demandes et recherches de logements restées vaines, ce n'est que fin décembre que je fus finalement radié comme raconté dans cet article: Né(e)s sous le signe de la balance (voir plus loin)

Il me surprendrait que la fonctionnaire avec qui j'ai parlé de tout cela trahisse nos échanges des dernières années. Nous nous étions basés sur une hypothétique attribution de logement pour que je puisse voter sur ma commune de cœur. Je ne sais pas si je dois encore en voir du cœur. Avec tout cela.

En effet, au delà du cas M. excuse-moi pour le « cas » ! Un des fils de la maire-adjointe chargée des élections notoirement exilé depuis des lustres vote encore sur la commune. Combien d'enfants de candidats votent sur la commune, combien d'autres ont été radiés. Sous couvert des représentants de l'État comme le stipule l'article L-17 du code électoral, en toute impunité l'élu laisse inscrit son fils sans le rappeler à l'article L-9 du code électoral. Navrant. Il est notoire qu'ailleurs des morts avaient réussis à voter, en ce début de siècle on arrive dans une consanguinité électorale.

Faut-il que je passe la journée devant le bureau de vote pour savoir combien de personnes hors commune votent encore sur celle-ci ? Parce que du coup s'il est facile de faire campagne sur le fait qu'un candidat ne paye pas de taxe d'habitation sur la commune, il y aurait donc aussi des gens qui votent et qui ne la paye pas non plus. Qu'est-ce qui est le mieux. En sachant que des gens n'en paye pas du tout, et cela où qu'ils habitent. Hein, quelqu'un sait ? De plus il y a aussi des gens qui paye des taxes foncières et d'habitations mais qui ne vivent que deux semaines par an ici, mais qui votent. Et il ont plus de poids que d'autres ?

Je ne sais donc pas où je dois placer l'éthique, nos règles communes et tout ce qu'on s'est dit, tout ce qu'on a fait, tout ce qu'on s'est fait, écrit, tout ce que l'on ne s'est pas dit, pas su dire, pas oser dire, échanger pour en arriver là ? J'ai un violent ressenti d'injustice, je le partage avec vous, de la même manière, juste pour le signaler.

J'avais fait remarquer par ailleurs qu'il y avait des écarts notoires entre le nombre de logements revendiqués par la municipalité dans ses documents, le nombre de logements dans les statistiques de l'INSEE et le nombre de boites aux lettres connues par la poste. Combien y a t-il d'électeurs ? Les électeurs hors communes sont-ils nombreux ? Votent-ils ?

Il y a donc pour moi un flou qui mériterait quelques éclaircissements. Parce que avec trois listes et 50% de votant, quelle sera la fameuse légitimité des élus si en plus les listes électorales sont foireuses ? Je me le demande, je vous le demande ? Quels seront les écarts entre les listes au soir du second tour et le poids des hors-commune ? Qui peut le dire ? Faut-il chercher à le savoir ?

Vous voilà donc tous avertis de mon état d'esprit. Puissiez-vous en prendre bonne note et ceci quelque soit le résultat.

Ce samedi soir veille de second tour, j'aimerai dire il y aura un troisième tour.

L'article né(e) sous le signe de la balance en date du 24 mars 2014.

Il y a des histoires pour lesquelles je suis heureux de vivre en 2014. J'avais posté ceci il y a quelques temps pour relater mon inscription sur les listes électorales. Radié ! (voir plus loin à la suite de né(e)s sous le signe de la balance.

Je remets ça sur le tapis aujourd'hui, en effet ayant appris qu'une grande amie de toujours en exil territoriale depuis pas loin d'une décennie avait elle fait une procuration pour voter sur les PODEREM. Ce serait presque resté anecdotique si elle, ma belle et grande amie, n'avait pas été tirée au sort lors d'un conseil municipal de 2013 pour participer aux jurés d'assises. Je le sais j'ai assisté en direct au conseil, je l'ai informée aussitôt sorti de la salle du conseil. Elle me dit avoir fait le nécessaire pour ne pas participer aux protocole des jurés. Ça ne me choque pas plus que ça. Nous en avons parlé, elle m'a autoriser à chercher à savoir...

Depuis mon départ chez Jeanne, ma situation était notoire, j'en parlais régulièrement avec la fonctionnaire gérant les listes. J'avais évoqué que si la commission de octobre m'avait maintenu, celle de décembre m'avait radié. Me laissant à peine une semaine pour courir m'inscrire sur les listes électorales de mon lieu de domicile. Ça ne me choquait pas non plus, dans la mesure où je parcoure de temps en temps le code électoral.

De la manière où l'on m'avait expliqué les choses et avec ce que j'en connaissais, je n'avais pas non plus le choix. Ayant pris le temps d'attendre (et d'attendre encore) un logement, j'ai fait mon devoir de citoyen. En m'expliquant qu'il n'y a pas de passe-droits, etc, etc...

D'autres l'ont fait aussi. Enfin, j'y mets un "S". Peut-être pas utile. En quoi ?

Eh bien figurez-vous que relatant ce jour et avec témoins de la conversation, ce que je comprends comme un deux poids, deux mesures auprès de la fonctionnaire à la mairie, elle m'apprend que quelqu'un (un proche) a insisté lourdement auprès des services de la mairie pour que je sois dégagé de la liste électorale. Profitant du signalement de mon amie, elle m'informe qu'elle lui fera un courrier.

Balancé !

C'est en cela que je suis heureux de vivre en 2014. En 1940, quels arguments auraient été utilisés pour signaler à la commandanture que l'élément Leblond, n'avait pas les bons critères fixés par la loi ? Et je vais vous dire, en d'autres temps les gens comme moi n'avaient que les murs de l'asile comme panorama, plus loin dans l'histoire j'aurai fini sur un bucher comme un hérétique, et demain ?

Et je suis presque heureux que l'on me donne des arguments comme ça. Je trouve cela d'une grande classe, d'une grande ouverture d'esprit, imprégnée d'un zeste de peste brune. Les gens, je vous adore d'être les caricatures d'un monde que nous ne regardons pas de la même manière, que nous vivons différemment, dont nous n'espérons pas les mêmes choses et encore moins dont ne voulons pas faire la même chose. Je suis heureux que ça paraisse aussi clivé. Merci de me rendre ce service. J' en ai d'autres à rendre, je suis fair play, mais je sais aujourd'hui y mettre un prix. Et si celui-ci n'est pas dans votre monnaie, il y a des codes qui disparaissent, d'autres qui apparaissent...

Je salue donc cette misère de l'esprit qui tend à faire penser que, du boulot ? il y en a, mais que les belles milices ont encore de beaux jours devant elles. Si j'ai parfois honte d'être français, heureusement que j'ai la peau blanche, et pas d'accent, que serait-ce sinon ?

Et je me sens tout autant « balance » en ayant évoqué la situation de mon amie, en effet c'est seulement après mes mots que la fonctionnaire décidait de lui écrire. Me laissant ainsi penser que malgré les commissions électorales, c'est toujours sur la foi de la délation que les choses avancent. C'est vrai on peut balancer ?

L'article radié ! Du 28 novembre 2013 :

Ben voilà, je ne le sais qu'oralement, mais je me retrouve sans liste électorale fixe. Si je veux voter sur PODEREM (au sens communal du terme) je dois trouver un logement dans cette ville avant le 31/12/2013. J'ai la conviction que c'est possible, mais que la récurrence des trêves, des vacances, des lourdeurs des systèmes, des gens, me font plutôt penser que je vais rester SLF sans liste électorale fixe.

LA question aussi se pose de ne pas s'inscrire. Garder un regard et un avis de non électeur en proposant une grille d'évaluation citoyenne pour les candidats à la gestion des villes. Pour évaluer ce qu'on nous "vend", qui est parfois du vent. Je sais que l'on me reprocherait ne de pas être inscrit. Mais on ne choisi pas sa ville d'élection avec son cœur, sauf à être riche et avoir des maisons partout et où alors vous vous inscrivez où vous le souhaitez. Le premier clivage est là, certains ont le choix en regard de leur haute notabilité et d'autres non en regard de leur situation sociale.

Je me trompe peut-être mais j'ai déjà un mauvais pressentiment. Ne me demandez pas pourquoi, je serai odieux... Je l'écrirai juste sur du papier, mais je tairai mon réel ressenti. Ça vaut mieux d'abord pour moi et ensuite pour les autres. J'ai appris que quand les gens y croyaient fort il fallait les laisser croire, exprimer ou apporter des vérités dans le débat ne créent souvent que de la défiance... Alors censure et joker jusqu'à fin décembre...

Après nous aurons l'hypocrisie des vœux, la stratégie des coups bas, les manœuvres d'intimidations, les tractations avec la presse... Pour quel résultat ? Eh bien, j'attends de voir, d'entendre, de lire et d'échanger sur toutes ces questions, moi j'ai à faire...

 Quelques questions et remarques complémentaires :

Est-ce que ce sont des éléments sur lesquels on fonde une discrimination ?

Ma radiation est-elle le fruit d'un petit calcul, d'une vengeance, d'une crainte ?

Et peur de quoi ?

À quoi ça tient ? N'y a t-il pas deux poids deux mesures ?

À qui dois-je cela ?

Combien de hors commune dans les procurations ?

Faut-il demander aux 81 candidats sur la commune qui ont des enfants en âge de voter où ils habitent, où ils votent ? Se dégagerait-il déjà une cartographie ?

Il est donc établi pour moi que je n'ai pas la respectabilité pour que l'on me propose un logement, même si l'on en connait plusieurs centaines de libres, je ne suis pas assez respectable pour garder la simple qualité d'électeur sur la commune où j'ai grandi et pas plus respectable pour obtenir une subvention, pas plus pour obtenir un rendez-vous... Mince, ça fait lourd, non ?

Faut-il chercher un sens à cela, et quel est celui que je dois donner, quelles incidences, pour quel avenir en ce qui me concerne particulièrement ? Quels enseignements dois-je en tirer ?

Si un monsieur de 90 ans a été assez tenace pour faire invalider le PLU de la ville, pourquoi ne le serais-je pas assez pour à minima soumettre la question et au mieux faire annuler les élections, revoir les listes électorales de la ville avant de réorganiser des élections municipales ?

De toute façon ce serait statué en trois mois par le tribunal administratif. Je serai vite fixé. Tout le monde aussi d'ailleurs.

http://www.elunet.org/IMG/pdf/recours.pdf

Les résultats du premier tour ont affiché des scores serrés, 14 voix d'écart entre les deux listes arrivées en tête. Si les résultats étaient aussi serrés ce soir 30 mars que faudrait-il faire ? Ces éléments évoqués sont-ils suffisants pour qu'il y ait suspicion sur la sincérité de la liste électorale ? Et ainsi fausser le résultat ?

« Soyons désinvoltes, n'ayons l'air de rien »... N.D. Il est évident que je ne cherche pas non plus à organiser un règlement de comptes, mais en fonction des résultats de ce soir, peut-être que beaucoup auront intérêt à ce que la partie soit rejouée. Nous pourrions être dans le cas où la majorité du conseil représenterait un gros tiers des votants. Soit presque deux tiers d'opposition dans les votants en plus des abstentions et il faudrait continuer comme avant ?

Dimanche 30 mars 2014. « Le chaos des sens, l'essence du KO... » Franck Leblond.

Les résultats sont tombés, ils ont l'air de satisfaire tout le monde aussi l'éventuel recours n'a pas, plus de sens. Il serait surprenant que les sortants déposent un recours. Mais cette histoire fait partie des coursives des élections.

Fin de l'histoire, je la publie pour que les gens sachent aussi que la démocratie c'est tous les jours, ce n'est pas seulement lors des grandes messes électorales. C'est la seule manière de faire progresser ses idées et la manière de vivre ensemble sur une planète en péril pour laquelle nous devons agir autrement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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