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AL3ES, Agence Locale de l'Écologie, de l'Énergie, de l'Économie et de la Solidarité....

On n'a jamais raison trop tôt, on a raison. Point... C'est un peu radical et parfois on ne vit jamais assez longtemps pour le savoir. Dans nos urgences, des mots de maux, des clins d'œil et des coups de gueules, des propositions, des idées (parfois), des envies, transition toute faites pour toutes les belles...

belles d'ailleurs...

J'ai traîné tard de gares en bars, j'ai dormis le soir sur des trottoirs, faute de dortoir; j'ai mangé sur le pouce pour faire des sauts de puces. Si ce soir les flammes dansent, réchauffant la pièce d'une chaleur à partager une douleur me glace l'esprit. Sa racine est profonde, présente comme une compagne, sournoise comme la dominance, violente comme l'éclair où comme dans un torrent de lumière elle frappe mes chaires, me laissant supposer traces de vie. À culpabiliser, encore et toujours, j'intègre ces douleurs comme un juste retour de bâton, comme une punition méritée, de celles qui te font baisser la tête, fermer ta gueule pour t'évanouir dans un anonymat isolant. Il y a des peines que l'on fait, que l'on subit, d'autres qu'on ne comprend que bien plus tard, perdu dans des océans de peines aux multiples interactions. J'aimerais fuir. Les racines de mon mal ont traverser mes chaires pour m'attacher au sol. Pour garder les pieds sur Terre. Je ne saute plus. Je rampe. La Terre vibre de la douleurs des hommes, sa proximité porte les tienne vers moi, elles me disent aussi ton mal. J'aimerai vivre pour toi, tu es une de ces flammes de vie qui m'anime tant bien que mal. Fait-il vivre pour soi, pour l'autre ? On aimerait tous colorer le monde de belles pensées, de belles idées, de belles intentions; je ne suis que vert de Terre, à défaut de vert de Mars, et je rampe vers toi, la nuit; les nuits longues de tes absences. Les moments toujours trop court de ta présence. Je ne suis pas certain d'être admissible à la vie de/en couple, mais tu serais belle complice avec qui l'idée de s'accorder sur le partage d'instants intenses contribuerait à colorier mon univers.

Je voudrais te dire "je t'aime" mais je ne sais pas à quoi ça m'engage ni quel engagement tu attendrais de moi. JE voudrais te dire "j'ai envie" mais que ferions nous de cette envie ? Nos yeux remplis de désir continuent de briller, éclairent la nuit pour guider nos pas... Je te voudrais à mes côtés, amie, amante, aimante, copine, complice, maitresse riante comme dans un r^ve d'idéal... Je voudrais, comme un besoin de posseder, comme un caprice d'enfant qui sait où se trouve son bien être, posseder sans contrôler, posseder sans hanter, vivre en douceur mes sentiments pour toi, les partager, les cultiver pour entretenir notre relation. Une passion m'anime. Celle de te faire rire et sourire, celle de te rendre heureuse. Un temps. Lontemps. Celle de poser sur toi ce que tu voudras de moi. Celle d'effleurer ce que tu m'autorisera à caresser. Tu hantes les coursives de mes souvenirs et c'est à demain que je pense avec toi. Je voudrais te dire "embelli mon avenir" et je saurai bâtir des sentiments au fil du temps, mais je ne vaux pas t'effrayer. Je ne sais jamais de quoi sera fait mon lendemain, entre maintenant et celuo-ci, il y a la nuit. J'en vois les étoiles, je suis sûr quelles dansent sur notre triste sort. Et mon sort serait bien moins triste en te tenant par la main, facile alors de conjurer celui que je me dessine. Un bol d'air, un ballon d'oxygène, un étage de propulsion du fusée, un souffle d'éole sur une voile; tu es aussi toi la-bas, ici, ailleurs, mon utopie... Et tu me fais avancer !

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