Une page (se tourne)...

Cette aventure n'aura eut que peu de place ici, elle se vit encore, organise sa transition. Observer, travailler, élaborer, proposer, chiffrer, rédiger... Sept mois de d'activités intensives brouillonnes parfois, avec des écueils mais aussi tant de choses à partager sur ce qui est pour moi l'envie, le projet depuis un ou deux baux de proposer sur un lieu une matérialisation d'un changement de paradigme.

Je peux dire aujourd'hui les écarts qu'ils existent entre les projets et leurs mises en œuvre. Les attendus parfois loin du résultat mais un truc, un truc je vous jure et dans l'hypothèse où en collectif nous pourrions aller plus loin, quelque chose de neuf émergerait de nos bouts de côtes.

Il y a tellement d'incertitudes que peu de choses transiteront par voie numériques. Oui, oui des traces de parlons mal situées, mal senties mais dont l'actualité asseoir aussi quelques fondements. L'actualité globale et celle que nous avons connu dans le lieu.

Il n'est pas aisé dans des lieux chargés d'histoire de changer de paradigme. En cela quoique vous fassiez vous vous trouvez toujours confronter à des réflexes pavloviens qui souvent dévoient les hypothèses de départ. Rien de facile donc, entre les choix de ventes que vous mettez en place, entre les difficultés dans les relations humaines, entre ce que vous dites, la manière dont c'est compris et la façon dont l'ensemble est mis en œuvre, les surprises bonnes et/ou mauvaises sont pléthores.

Et c'est heureux, en terme de valeur de test, d'expérience, d'étude de marché grandeur nature et de constitution d'équipe par mener des projets d'envergure, si tout était cousu d'avance ça ne servirait à rien de tenter l'expérience. C'est la part de risques. Part largement assumées par beaucoup dans ce projet.

En tombant sur la couverture de ce journal, je ne pouvais résister au clin d'œil à vous faire. Ceux qui suivent ce blog doivent savoir que si je suis attaché à l'idée de décroître malgré les polémiques stériles qui y sont associées, je pense plus que nous devrions se placer d'abord dans l'idée d'accroissance. Privés de croissance. Et qu'il serait plus judicieux à mon sens de poser ce concept plutôt que de mettre en débat deux concept qui s'opposent radicalement, la croissance et la décroissance où il manque un troisième point d'appui pour avoir un bon plan.

Chacun de ces concepts pouvant alors se contreventer, et chacun dans sa vie n'étant plus face  à un choix binaire qui entretien les fragiles frontières qui font que la vie en société reste aussi difficile.