Aux 19 ème rencontres de la Construction Paille, un lieu d'histoire, pensez-vous, la maison Feuillette à Montargis. Et quoi ? Ben figurez-vous qu'un mec en 1920 décida de construire une maison isolée en paille ! Dingue non ?
Ce lieu est un peu aujourd'hui à tous les pailleux de France et d'ailleurs. Le CNCP. Centre National de la Construction paille.
Un bon week-end de rencontres, de retrouvailles, de trouvailles. En regardant cette maison, je me demandais dans quel monde nous vivrions aujourd'hui si ce standard avait été généralisé ? Combien de matières premières, combien d'énergies, combien d'exploités du travail depuis presque cent ans ? Dommage.
Est-il trop tard ? Non, même si on ne sait pas trop comment faire. La vie, l'évolution étant parfois l'histoire de rencontres, je me dis que c'est là-bas que je devais être ces trois jours. Il y a beaucoup de gens à saluer, les administrateurs, les salariés, les stagiaires, les bénévoles, les intervenants, les participants, les partenaires, les absents aussi...
Si l'on se réfère au sens étymologique de "économie", c'est bien au travers d'une autre façon de vivre sa maison, son habitation, ses manières de le concevoir, de le rénover en prenant en compte le plus grand nombre des sujets de crises que l'on défini une autre économie. Que vous le vouliez ou non monsieur le politique, monsieur du CAC 40 ou d'ailleurs.
Et nous n'avons pas fini tous ensemble pailleux que nous sommes à infléchir les mauvaises tendances des dominants qui plongent dans des abysses d'incertitudes des gens pour qui la paille serait une issue. Enfin, la paille ? Nous sommes bien d'accord, tout ce qui peut y avoir de biosourcé, de naturel, de partage, d'accompagnement, de conception, d'écoute, d'accueil...
Tous ces gens qui œuvrent pour cet autrement essuient parfois les plâtres, entre en rupture, prenent des risques, expérimentent; une réelle richesse humaine qui est un solide point d'appui pour une autre évolution, reste à fabriquer le bras de levier pour aller chercher loin la prise pour une bascule.
Merci à l'ARPE d'avoir facilité ce déplacement collectif où nous étions trois.
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Martin 24/05/2015 23:54