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AL3ES, Agence Locale de l'Écologie, de l'Énergie, de l'Économie et de la Solidarité....

On n'a jamais raison trop tôt, on a raison. Point... C'est un peu radical et parfois on ne vit jamais assez longtemps pour le savoir. Dans nos urgences, des mots de maux, des clins d'œil et des coups de gueules, des propositions, des idées (parfois), des envies, transition toute faites pour toutes les belles...

Silence...

Que peut cacher ce silence et ce manque d'expression ? Le silence fait parfois plus de bruit que bien des gesticulations et après quelques déplacements en Paillegovie où j'ai pu parler, échanger, débattre, chercher à comprendre avec plus d'une trentaine de personnes ou de structures ayant fait le choix de l'écologie dans leur projets de construction, mon ressenti entaché de craintes serait assez violent pour qu'il reste politiquement correct. En cela, il serait temps aussi de se poser la question de ce qu'est le "politiquement correct". Ça dépend d'où on voit les choses, ce dont on dispose pour les comprendre et je ne suis pas sûr que mon aimabilté serve cette notion tellement ce qu'on nous laisse à voir, comprendre et faire est bien loin de ce que j'imagine de la société, des sociétés.

Une misère nous envahit, organisant des replis qui n'ont rien d'identitaires, mais plutôt de reptiliens, où nous n'avons qu'à agir pour subvenir aux besoins strictement minimum, manger, dormir, jouer et aimer. Au devant de nous de belles et grosses carottes pendues au bout du fil de la démocratie, dnas le simple et unique objectif de ne rien changer à nos petits conforts moyens... Très moyens. Si l'infini petit et l'infiniment grand occupent grand nombres de chercheurs, il est vrai que la plus grandes partie se trouve plutôt dans l'infiniment moyen.

Rien ne semble tirer vers le haut nos sociétés. Seuls sont retennus des critères techniques et financiers. Autant dire que tout le monde n'est pas concerné. Les gueux, les gueules-cassées des temps modernes ne sont plus que des variables d'ajustement, gérés par grands paquets de catégories que les uns brandissent aux gueules des autres pour expliquer que selon les critères le problème est "là". Que l'on va résoudre les problèmes en chageant les noms, les appellations, les allocations, les euils, les plafonds, les planchers...

Rien ne bouge, rien ne change.

Avant de partir au tout début d'octobre, j'ai envoyé lettres tapuscrites, manuscrites, des courriels, des appels téléphoniques, envoyé des dossiers... Sur la route, dans le train, dans des maisons isolées en paille, dans des bars moisis mais accueillant à boire un café, sur la route (On The Road)... J'attendais réponses, avis, échanges, et rien...

Pas un, pas une n'a pris la peine, le temps, la politesse de répondre, un néant total qui n'est pas au fianl une surprise mais un peu plus lourde de sens à mesure que le temps passe, à mesure qu'il avance sans que le moindre problème ne soit résolu.

Alors que l'on nous parle de légitimité, de démocratie, des rôles citoyens, de nos reponsabilités communes; il y a des inactions très très lourdes de sens dans ce qu'elles cautionnent sans le dire. Dans la mesure où je ne pense pas qu'il s'agisse de déficits intélectuels pour ceux à qui je m'adresse principalement, c'est peut-être encore une histoire de personne (moi), ou c'est alors un problème de vérouillage des système locaux par une je ne sais quoi de dominance.

Je ne pense donc pas qu'il s'agisse pour notre territoire de problèmes techniques, financiers, encore moins de partenaires, ce n'est pas non plus des problèmes de ressources humaines, ce n'est pas un problème... Beaucoup plus profond... Le malade est en état de mort clinique... L'eldorado n'est pas, n'est plus, les bouées ne sont pas suffisantes pour maintenir de l'espoir... Tant pis, ça finira en couille.

À mon sens et pour l'avoir évoquer d'autres manière, le problème est plus culturel, un territoire qui a bradé ses consciences comme le notre ne peut entrer dans le monde moderne que grace à une bonne thérapie d'électrochocs, reste à trouver le jus...

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