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AL3ES, Agence Locale de l'Écologie, de l'Énergie, de l'Économie et de la Solidarité....

On n'a jamais raison trop tôt, on a raison. Point... C'est un peu radical et parfois on ne vit jamais assez longtemps pour le savoir. Dans nos urgences, des mots de maux, des clins d'œil et des coups de gueules, des propositions, des idées (parfois), des envies, transition toute faites pour toutes les belles...

La rentrée des clash...

Non, ils ne remontent pas sur scène, la rentrée des clash comme pour annoncer des vagues de colères, des ouragans de mécontentements, des orages d'inconforts... Et ça commence par où ?

Je me réjouis que des gens "gagnent" leur vie au sens monétaire du terme, et si certains perçoivent plus de trois mille euros par mois, c'est royalement ce que l'on m'attribue pour quatre mois, quand "on" me les donne.

Eh oui, il arrive parfois que dans les méandres des administrations il y ait des espaces vides, des temps morts, des absences, des trous qui justifient que l'on vous suspende vos allocations. C'est ainsi que je suis resté quatre mois sans percevoir l'AAH, soit un manque de 790 euros par mois. J'aimerai bien vous y voir, oh puis non c'est trop dur et trop pénible pour le souhaiter à quelqu'un, même à son pire ennemi.

En février quand j'ai constaté que la situation administrative m'échappait, dans un sursaut, j'avais dit "pas de tunes, pas de traitement", comme pour souligner la détresse dans laquelle par anticipation je me voyais déjà. Les mois ont passé, j'ai pris ce foutu traitement, tous les jours, en me disant, un jour, je n'en prendrai plus, le deal étant que ça se produise de mon vivant.

Six mois à attendre, un avis, une attention, une aide, un soutien... Si j'en ai eu et reçu, ce ne fut institutionnel, hormis les entrevues avec des soignants. Tant pis. Je ne remercierai jamais assez les soutiens de proximité obtenus, les copains, les copines, les amies, les amis de toujours, les frangins... Les enfants qui renvoient encore autre chose dans leur naïve découverte de la vie du monde.

Sait-on à quoi ça tient de stabiliser sa folie, d'en faire quelque chose, d'être ? Rendez-vous compte... Les soignant demandent à des gens malades, désocialisés, souvent au dicernement perturbé, dispersés; des gens que l'on cache dans des hopitaux pour s'éviter les troubles à l'ordre public, des gens que l'on stigmatise en permanence, d'autres que l'on oublie avec insistance, tous un jour privés de leur liberté, des gens avec qui l'on a été souvent violent, souvent maltraités... Il est demandé à des "déchets sociétaux" d'avoir un comportement responsable, déjà quand je vois les comportements d'autres "libres" et insérés, vous savez agir au centuple de ce qui en enverrai d'autres sous les verrous sanitaires du mone, je ne peux que me poser et poser des questions... Sortir de la folie, c'est demandé à des cinglés d'être sérieux. OK ?

En bon cobaye, je prends mes molécules tous les jours, oh pas pour moi, pour les autres, j'avais abstraitement intégré l'idée que ces alloccations étaient à la fois une obole, une indemnité, un salaire, de l'argent de poche, un tout permettant de se fabriquer de l'autonomie. Et là ? Peau de balle... J'en ai écrit des choses sur la kafkaïenne situation dans laquelle je suis, j'ai renoncé à quantité de choses pour être là, debout, avec l'impression d'être sur lepont d'un navire qui traverse une tempête qui n'en fini pas...

Si la folie c'est contenir une fragilité qui peut vous jouer des tours (et aux autres aussi !) en sortir ou trouver des chemin pour celle-ci c'est en faire une force. Personne ne vous le dira et se gardera bien de vous le dire, trop dangereux, seul, vous en avez la conviction, seul, vous n'avez pas d'éléments de comparaison, seul...

Il est finalement assez intolérable pour moi dans la condition du fou ou de celui considéré comme tel avec toute les bonnes et mauvaises connaissances sur le sujet (de la folie et de celui qui la porte) que des mécanismes institutionnels travaillent plus à précariser sa condtion que lui permettre ses expériences.

Quand d'un autre côté sur le deuxième trimestre de 2014 les dividendes versés aux actionnaires ont augmenté de 30% mettant le pays en tête dans la course à l'enrichissement, d'autres rabotent les droits et allocations de gens comme vous et moi. Petitement digressif, mais ce n'est pas la crise pour tout le monde !

D'une autre manière, la société m'offre une prise en charge à 100% pour mon ALD, je pourrais avaler quantités de médicaments aux frais de la société pour enrichir les actionnaires des grands groupes pharmaceutiques sur le dos de la sécurité sociale, et on me dit qu'un droit suspendu est un droit perdu ? Si je reste à la charge de la société et refuse d'aller confier ma force de travail à n'importe quel capitaliste autoritaire, faut-il chercher un peu plus encore en quoi je pourrais être une charge. Avec les charges faut se méfier, parfois elles explosent...

Faut-il en faire un concours de bêtise pour savoir jusqu'où cela pourrait aller ?

Allez, soyez joueurs...

 

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E
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